Release.
XELU SOWU
- Date28/11/2008
- Catalog
- Genres
- Artists
- Soprano saxPierre Vaiana
- Tenor & alto saxPhilippe Leblanc
- Flûte (Divinaval)Pierre Bernard
- Oboe, english hornEmmanuelle Somer
- Flute (Tshala, Griot)Sophie Mantulet
- Sabars, congasSerigne Gueye
- Calabash, hi-hatSerigne Gueye
- Drums, congasChristian Thirion
- Djaraba, djembéChristian Thirion
- Calabash, triangleChristian Thirion
- Drums (Fourth)Bilou Donneux
- Drums (Tshala)Alonso Nzau
- CongasYannick Koy
- BassFrançois Nys
- HodduMalick Pathé Sow
- TrumpetPierre Malempré
- TrombonePatrick Theunen
- Guitars, keyboardsRobert Falk
- Percussions, clac-clacRobert Falk
- MasteringChristian Maertens
- CompositionsRobert Falk © Sabam
Description.
Xelu Sowu in wolof could be translated as the Spirit of the West. With this title I wanted to symbolise the feeling of adventure and freedom that this american expression evokes as well as the emphasis that is put on the music of west Africa in this new set of compositions..
This CD has the same basic concept as Muzungu : I mixed African rhythms (more or less changed) with jazz and neo-classical european music. All these elements influence each other : the rhythms adjust themselves to the melodies, which also become richer with harmonic extensions and syncopations.
A special emphasis is put on the music of Senegal and the mandingo area, but two pieces are inspired by Congo and two others bring us even more to the West, on the other side of the Atlantic, towards Brazil, the most mixed country in the world.
Most of these pieces have been composed in a short period of time. This gives a certain unity to the set despite the variety of inspiration sources … anyway this is what I hope !
The tunes are rather long for two reasons : to allow the various elements to fit into their place and also to give the soloists some room to express themselves. I wish to believe that this is not dragging things and that the listener will find pleasure and emotion when listening to them.
For Xelu Sowu, I could benefit from the same great team as in Muzungu with some newcomers such as Serigne Gueye (percussions) and Emanuelle Somer (English horn and oboe).
I particularly thank the soloists : Pierre Vaiana and Philippe Leblanc (saxophones), Pierre Bernard (flute), Malick Pathé Sow (hoddu), and Serigne Gueye (sabars) for their inspired improvisations. I also thank Christian Thirion, who spent a long time researching and trying scores of rhythmic combinations on percussions before finally finding the one that best suited the various pieces.
Finally I would like to thank also Catherine and Bernard Desjeux who graciously allowed me to use their pictures for the cover as well as my wife Valquiria who bore with patience and love the many hours of studio that were necessary in order to compose, record and edit this new opus.
Recorded and mixed by Robert Falk in Tuta Weza Studio 2007-2008
Cover pics by Catherine and Bernard Desjeux © Desjeux
- 1TokoroLe morceau d’ouverture est un hommage à Salif Keita, un de mes artistes africains préférés. Il s’appuie sur la même idée rythmique que Tékéré, d’où son titre. Son thème utilise pleinement le principe africain de syncope différente de la mélodie principe par rapport aux accompagnements. La section cuivre, qui s’enroule autour du thème, renforce encore cette polyrythmie. Ce morceau essentiellement joyeux a été composé dans une période de deuil personnel, le décès de mon père, et il évoque pour moi, à la fois sa mémoire, et une revanche de la vie sur la mort.Buy
- 2Point ELe quartier du Point E à Dakar est connu notamment pour ses excellents maquis, de simples restaurants sans chichi à ciel ouvert où l’on sert entre autres de merveilleux poissons locaux, les « thiofs ». Le morceau utilise deux déclinaisons du mbalax, ce rythme tout particulier des Lébous de la péninsule de Dakar, qui a été modernisé avec le succès que l’on connaît par les extraordinaires artistes contemporains du Sénégal.Buy
- 3FourthCette compo est basé sur des accords en quartes, d’où son titre. C’est le plus ambitieux, aux niveaux harmoniques et mélodiques de ce CD. Sa sonorité particulière est due à la présence du cor anglais, un instrument très rarement utilisé dans ce contexte. Les éléments dérivés de la musique classique européenne sont très présents ici, notamment dans le trio guitare-cor-piano qui joue soit en harmonie soit en contrepoint. La batterie jouée par Bilou dynamise remarquablement l’ensemble.Buy
- 4TshalaIl s’agit ici d’un hommage à une autre artiste africaine surnommée la « reine du mutuashi ». J’ai d’ailleurs repris quelques notes d’un de ses grands succès. Le mutuashi, ce rythme très particulier, originaire du Kasai, est un de mes préférés, notamment par sa grande flexibilité. D’un point de vue musical, il s’agit d’une série de variations sur une simple suite d’accords majeurs do –fa –sol. Emmanuelle introduit un tout petit grain de légère folie par une très courte impro jazz au hautbois vers la fin du morceau.Buy
- 5Fuuta Blues (Remix 2024)Le Fuuta Tooro est la région semi-désertique au nord du Sénégal qui borde le fleuve du même nom. C’est la région d’origine des Tukuleurs, qui font partie du groupe Peuhl. Le morceau utilise le yella, un de leurs rythmes traditionnels ainsi que le hoddu, appelé aussi xalam en wolof, qui est le lointain ancêtre du banjo américain. L’ambiance générale de ce morceau évoque pour moi le blues des afro-américains d’où ce titre un peu inhabituel.Buy
- 6DivinavalL’influence brésilienne est évidente ici, ce qui est normal pour un morceau dédié à mon épouse. Son origine est assez surprenante puisque il a commencé par un rythme que je tapotais avec mon briquet sur la table du salon un soir devant la télévision. On retrouve ce rythme dans le « clac-clac » qui sert de fil conducteur. Ensuite il n’a plus suffit que d’habiller cela avec des accords et une mélodie de jazz latin … Christian Thirion a été particulièrement patient lorsqu’il a fallu trouver une ligne de congas qui convienne à la fois au clac-clac et à la mélodie ce qui implique un jeu en déséquilibre constant.Buy
- 7BakonekwaJ’avais commencé cette compo il y a une dizaine d’années pour la compléter récemment en m’inspirant d’un rythme que je pensais être du bas-congo entendu lors d’un concert. Mes amis congolais de l’équateur m’ont par la suite assuré que cela venait de chez eux, d’où ce titre très bizarre. Quoiqu’il en soit ce morceau fait appel à un tas d’éléments « jungle » tels que les gros tambours, la flûte de pan et le likembé. Sa plus grande difficulté a résidé dans la recherche d’un jeu de guitare pouvant se marier avec la mélodie du xylophone.Buy
- 8GriotLe titre de cette longue ballade ne pouvait être que celui-là. Il évoque cette tradition ouest-africaine des griots, ces troubadours héréditaires qui chantent les louanges des grands du moment, de l’amour, de la vie quotidienne, etc. La mélodie vise à imiter les ornementations typiques de ces chanteurs ; les cordes sont sensées évoquer les grands espaces semi-désertiques de la région. La deuxième partie de ce morceau reprend le thème d’un traditionnel mandingue.Buy
- 9Samba de Um Outro LadoJ’avais depuis longtemps voulu intégrer le soukous congolais et la samba brésilienne. Cette compo est le résultat de ces efforts, lesquels ne semblent pas tout à fait réussis du côté brésilien d’après mon épouse, qui affirme que ma samba est en fait une ‘marchinha de carnaval’ … mais cela faisait trop long comme titre ! De toute façon les puristes trouveront amplement matière à réclamations puisque la partie soukous de ce morceau est aussi sérieusement revisitée au niveau du jeu de caisse claire et de grosse caisse. Moi, je trouve que cela tient la route, à vous de juger !Buy