Bio.
Ngaari Laaw
- OriginFouta Tooro, Senegal
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Description.
Abou Thiam est né en 1961 dans le Fouta Tooro, la région semi-désertique du nord du Sénégal près du fleuve Sénégal.
Il a formé le groupe Ngaari Laaw, avec le joueur de hoddu Mamadou Gueye et d’autres musiciens non permanents.
Abou a revisité le répertoire peuhl standard en écrivant ses propres paroles sur des chansons traditionnelles. Ces nouvelles paroles parlent de problèmes actuels de la communauté : l’instabilité politique, l’excision , l’alphabétisation, etc. Ce choix de sujets a permis a Abou de réaliser plusieurs cassettes au Sénégal avec le soutien d’ONG dans le cadre de campagnes de sensibilisation.
J’ai commencé à travailler avec Abou en 1993 en Belgique dans des circonstances inhabituelles : son guitariste l’avait quitté au milieu d’une tournée et il cherchait un remplaçant. J’ai appris son répertoire en quelques jours et nous avons fait une mini tournée pendant l’été de 1993 avec comme point culminant le festival du Sfinks. (Lire article)
A la fin de cette tournée j’ai loué un studio et nous avons enregistré deux chansons telles que nous les jouions sur scène. J’ai plus tard re-arrangé les deux chansons et envoyé la bande à Abou au Sénégal.
Abou fut très impressionné par l’une d’elles, ‘Daara’ et l’envoya au concours de musique de RFI où la chanson fut finaliste.
Deux ans plus tard, Abou signa un contrat pour un CD avec le label français Cobalt et y inclua la version de Daara que je lui avait envoyée.
Il ne me paya jamais rien pour ce travail et je dus négocier directement avec Cobalt pour obtenir une petite part dans les droits. Ce différend financier termina ma collaboration avec Abou.
Je trouve néanmoins la chanson une des plus belles sur lesquelles j’ai travaillé. J’y ajoute la seconde chanson, Njaangen, qui n’a jamais été diffusée.
- 1DaaraJe n'ai jamais connu la signification exacte des paroles de cette chanson. Tout ce que je sais est que cela parle d'un village du Fouta. Mon arrangement est une progression ' tragique ' depuis le début tout simple de hoddu et de guitare jusqu'au final avec beaucoup de violons.Buy
- 2NjaangenNjaangen parle de la nécessaire alphabétisation en Afrique. L'arrangement oscille entre le yella et le reggae. La partie médiane était à l'origine sans rythme bien défini et je l'ai retravaillée. Abou n'aimait pas trop, il trouvait que cela altérait la chanson et c'est sans doute pour cela qu'il n'a pas davantage utilisé le morceau.Buy