Bio.
YaFaBéKa (Khanzai)

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Description

 

Le groupe YaFaBéKa a été créé à l’automne 2021 par Khanzai Seydou Sana (Ka) et Robert Falk (Fa), deux artistes confirmés issus de continents différents mais avec une vision commune. A ce duo de guitaristes s’est ajouté la section rythmique composée d’Edem Gayakpa (Ya – basse) et Octave Agbékpénou ( – Batterie – Percussions)

Le répertoire du groupe se compose d’œuvres originales co-écrites par Khanzai et Robert, qui s’inscrivent dans la prolongation des traditions musicales de l’Afrique de l’Ouest et de reprises savoureuses et épicées à l’africaine du grand artiste Georges Brassens.

Le chant profond et sensuel de Ka emmène une musique d’écoute mais aussi de danse qui transportera à coup sûr un public varié et multiculturel vers des horizons lointains.

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Audios & Videos

  1. 1Baaba Foo (Extrait)
    Une chanson qui évoque un père qui berce son enfant au milieu d'autres images poétiques
  2. 2Gastibelza (Extrait)
    Une des chansons iconiques de G. Brassens (paroles de Victor Hugo) transmutée dans le rythme burkinabé du Takamba
  3. 3Tuum Yiille (Extrait)
    Une ode à la gloire du travail (et des travailleurs).

Le duo Khanzai-Robert dans une chanson qui est une ode au travail. Tourné à Bruxelles par Mirko et Timour Popovitch et monté à Ouagadougou avec des images additionnelles par Jean-Claude Frisque pour Manivelle Productions.

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Une petite vidéo tournée sur téléphone du groupe en action :

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Les musiciens

Khanzai Seydou Sana, natif de Ouagadougou (Burkina Faso) a débuté sa carrière au Wassa de Ouagadougou en première partie d’orchestres renommés de la capitale puis s’est révélé au grand public lors de la Fête de la musique organisée par le Centre Culturel Français en 1994.

Il fait la connaissance de Jean-Philippe Rykiel (un des musiciens parisiens africanistes les plus connus au monde) puis de Pierre Vaiana (Saxophoniste belge détaché pendant quelques années comme enseignant au conservatoire de Ouagadougou) qui lui permettent d’approfondir ses connaissances musicales. Il obtient en 1997 le 1er prix de la chanson moderne du ministère de la Culture du Burkina Faso. Il remportera de nouveau ce prix à Bobo-Dioulasso en 2002.

Il s’associe pendant plusieurs années à des compagnies de danse burkinabés (Salia nï Seydou, Faso-Danse-Théatre ) qui lui permettent de faire des tournées un peu partout en Afrique et en Europe. Il participe aux spectacles en tant que chanteur-guitariste. Il y développe un jeu de guitare très particulier cherchant à reproduire les sonorités des instruments traditionnels du Faso et du Mali.

Il participe également à plusieurs éditions du festival international Jazz à Ouaga.

En parallèle, il adapte plusieurs chansons du répertoire de Georges Brassens en les mettant à la sauce africaine, spectacle qu’il présente notamment aux Centre Culturel Français de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Installé en Belgique depuis 2016, il prend quelques années de réflexion avant de se remettre à la tâche avec cette nouvelle formule.

Robert Falk, natif de Paris installé à Bruxelles, est tombé dans la marmite de la musique africaine lors d’un stage organisé par la Communauté Française de Belgique à Kinshasa en 1989. Le stage consistait à introduire la musique assistée par ordinateur vis-à-vis des artistes zaïrois. Emerveillé par les richesses des musiques traditionnelles et urbaines d’Afrique il met son talent de multi-instrumentiste et compositeur/arrangeur au service de plusieurs groupes :

Embowassa (groupe congolais qui s’illustra par un album de fusion tout à fait original), Dominic Kakolobango (chanteur zambien qui reprit le répertoire et le style des chansons swahili des années 1960), Ngaari Laaw (chanteur sénégalais dont le titre Daara, arrangé par Robert Falk fut finaliste du concours RFI en 1995), Malick Pathé Sow (chanteur sénégalais installé en Belgique bien connu du public international) pour ses deux premiers CD, Pas Mal + (groupe congolais de Belgique qui a fait danser tout le monde au début de la décennie 2000), Coco Malabar, Orchestre Toubab (une formule originale instrumentale qui reprenait les compositions fusion de Robert Falk dans une veine afro-jazz), Manssata Sora Group, etc

Véritable vétéran de la scène africaine de Belgique, Robert Falk s’est véritablement immergé dans les musiques du Sud. Il apporte aux musiques africaines des éléments de jazz, de musique contemporaine et même de folk américain.

Edem Gayakpa est un bassiste togolais, qui parallèlement à son activité d’enseignant de français commence à se faire une place importante dans le milieu des musiques africaines de Belgique. Il a commencé à jouer dans les églises de sa paroisse avant de s’intéresser à l’afro-beat et au high-life des pays anglophones du Golfe.

Il a participé/participe à pas mal de formations dont les groupes de Zouratié Koné (Faso), Malick Pathé Sow (Sénégal), Daniel Dzidzonu (Bénin), Mamadou Djaly Dramé (Sénégal)

Octave Agbékpénou est un batteur/percussioniste togolais qui est régulièrement sollicité par de nombreux groupes africains résidents ou de passage en Belgique. Batteur/percussioniste dans l’orchestre national du Togo pendant 10 ans,  Il a ensuite fait partie du groupe Maoba de Malick Pathé Sow avec lequel il a tourné un peu partout sur la planète, de la formation fusion Afro Yambi Jazz, du projet afro-boogie Zanzibar de Renaud Patigny, etc.

Batteur très musical, il est aussi chanteur et professeur dans l’ASBL Muziekpublique.